Détruire l’économie du pays, privatiser tout ces secteurs rentables, 21 points de récessions de plus que prévue par la troïka, 350 mille chômeurs de trop que ceux prévus (et c’est pas fini), afin de réduire le déficit budgétaire et rembourser sa dette, logique non !
Par contre toutes les magouilles qu’ils ont fait en collusion d’intérêt avec les partenaire privés auxquels l’état leur donne une rente gagnant/gagnant et dont l’état blanchi les pertes avec l’argent du contribuable, ça on les garde.
Par exemple, le pont Vasco de Gama sur le Tage, a déjà été payé trois fois par l’état, et les entreprises privés l’ont déjà amorti trois fois, logique non ?
Pour ce qui est de l’industrie naval ce n’est pas nouveau, dans les années 90 il a fallu démanteler les chantiers navals de Sétubal « Setnave », ce qui va de paire avec la sidérurgie, ce qui était une condition afin d’obtenir les fonds européens.
Ces messieurs ont décidé qu’un petit pays comme le Portugal ne pouvait pas avoir une telle industrie, il faut donc en transféré une partie dans les pays du Nord de l’Europe (Hollande; Allemagne) qui se gavent, encore logique !
C’est exactement pareil pour ce qui du secteur de la pêche et de l’agriculture.
Beaucoup de gens sont encore persuadés que les fond européens parce qu’on utilisé les termes « on donne » c’était de l’argent gratuit. Non ce n’est pas de l’argent gratuit, cela vient s’ajouter à la dette car rien n’est donné.
Donc, dans ces conditions vous imaginez bien la claque que prend la balance commerciale.
Ils ont tout de même réussi les objectif du pacte de stabilité de moins de 3% de déficit publique, très certainement sur la base de grands travaux qui ont été réalisé à l’époque avec les fonds européens qui ont produit une dynamique économique, le Point titrait « Le petit dragon de l’Europe du Sud ».
Bref, tout le monde y a cru !
Il était donc temps de passer à l’euro.
Résultat des courses, depuis 2002 ce sont 800 mille portugais qui ont déjà quitter le pays, à savoir la plus grande vague d’immigration depuis les années 60.
J’ai vu dans les reportages français à ce sujet, que les portugais qui immigreraient seraient des personnes qualifiées qui préféreraient l’Angola ou le Brésil d’avantage que la France.
C’est vrai et c’est faux à la fois.
Personnellement je vis dans le Sud de la France, et je n’ai jamais vu autant de portugais que maintenant, il y en a en pagaille de nouveaux arrivant, j’imagine assez ce que ce doit être sur Paris et sa région.
Je vois également beaucoup de jeunes espagnols un peu partout.